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La facturation semble simple… jusqu’au moment où un oubli ou une erreur vous coûte cher : facture refusée par un client, retards de paiement ou redressement fiscal.

Pas de panique : la plupart des erreurs sont faciles à éviter si on connaît les règles de base. Voici les 7 erreurs les plus fréquentes sur les factures, et comment ne plus les commettre.

 

Omettre une ou plusieurs mentions obligatoires

C’est LA faute la plus fréquente. Une facture doit comporter des mentions précises prévues par le Code de commerce (articles L441-9 et suivants).

Ce qu’il faut toujours inclure :

  • Numéro et date de la facture

  • Identité complète du vendeur et de l’acheteur

  • Adresse de facturation

  • Numéro SIRET / SIREN / TVA (si concerné)

  • Détail des produits ou prestations

  • Prix HT, TVA, TTC

  • Modalités et délais de paiement

🚫 Erreur fréquente : oublier les pénalités de retard ou les conditions d’escompte.

👉 À faire : utilisez un modèle conforme ou un logiciel qui insère automatiquement les mentions légales.

 

Une numérotation incohérente ou désorganisée

Chaque facture doit avoir un numéro unique, suivant une séquence chronologique continue. Les doublons ou les trous dans la numérotation sont mal vus par l’administration fiscale.

🚫 Exemple à éviter : passer de la facture n°45 à la n°48 sans justification.

👉 À faire : adopter une logique stable comme : 2025-001, 2025-002, etc.

 

Se tromper dans les calculs de TVA ou montants totaux

Un mauvais calcul peut entraîner une perte d’argent, un rejet de facture ou une erreur de déclaration fiscale.

🚫 Erreur fréquente : oublier d’appliquer la TVA sur certaines lignes, ou mal calculer le total TTC.

👉 À faire : utiliser un tableur ou un logiciel qui fait les calculs automatiquement.

 

Utiliser le mauvais taux de TVA

En France, plusieurs taux de TVA existent :

  • 20 % (standard)

  • 10 % (restauration, transport)

  • 5,5 % (livres, produits alimentaires)

  • 0 % (auto-entrepreneurs non assujettis, opérations intracommunautaires)

🚫 Exemple : facturer à 20 % un client alors que vous êtes en franchise en base de TVA.

👉 À faire : toujours vérifier votre statut fiscal et celui de votre client avant de facturer.

 

Ne pas mentionner les conditions de paiement

C’est obligatoire. Si le client paie en retard, vous ne pourrez rien réclamer si la facture n’indique pas les conditions.

🚫 Oubli typique : ne pas indiquer « paiement à 30 jours », ou oublier les pénalités de retard.

👉 À faire : intégrer un encadré type :

Paiement sous 30 jours – Pénalités de retard : 10%/an – Indemnité forfaitaire : 40 €

 

Renseigner des coordonnées client erronées ou incomplètes

Cela peut entraîner des blocages de paiement. Les données client doivent être exactes : nom, adresse, SIRET, TVA intracom (si applicable).

🚫 Problème courant : adresse obsolète, société mal identifiée.

👉 À faire : créer une fiche client à jour pour chaque nouveau contact.

 

Corriger une erreur sans passer par une facture d’avoir

Une facture déjà émise ne doit jamais être supprimée ou modifiée sans trace. Toute correction doit se faire via une facture d’avoir (ou note de crédit).

🚫 À ne pas faire : rééditer une facture modifiée avec le même numéro.

👉 À faire : émettre une facture d’avoir pour annuler l’ancienne, puis établir une nouvelle facture correcte.

 

Nos conseils pour des factures sans erreur

Voici les bonnes pratiques à adopter :

  • Utilisez un outil de facturation professionnel (Quickbooks, Freebe, Axonaut, faireunefacture.com etc.)

  • Évitez les fichiers Word ou Excel non sécurisés

  • Créez des modèles types pour gagner du temps

  • Gardez une copie de toutes vos factures pour archivage

  • Formez-vous aux règles comptables de base (surtout en freelance ou auto-entreprise)

 

Conclusion

Une facture bien rédigée, c’est bien plus qu’un simple document comptable. C’est un gage de sérieux et un outil essentiel pour être payé dans les délais. En évitant ces erreurs fréquentes, vous renforcez la confiance de vos clients et vous protégez votre activité.